Etudiante sans domicile fixe, je transfert mon eastpack d'une maison à l'autre dans le but de rédiger mon mémoire sans me soucier d'autres choses. C'est fini Paris la touristique, Paris les pichets de vin dans les cafés trottoirs, et bienvenue à Paris Picard, Paris ligne 8 direction Balard, et ligne 10 direction Boulogne.
En plus, il fait moche. Tout à l'heure, notre ministre de l'information s'est efforcé de donner des leçons de morale haririenne à propos des évènements de Tripoli.
Plus de Ghandi, Mandela, tous les grands noms de l'histoire, il n'y a que Hariri qui ait un esprit hors du commun.
Fallait bien qu'il ait les larmes aux yeux en plus en parlant de lui.
Mais arrêtons la satire un moment. C'est toujours facile de critiquer de cette façon. La seule décision de la journée après nos 22 martyrs de l'armée, c'est de fermer les écoles du Nord demain.
J'enrage. 15 minutes sont passées, dans lesquelles il se morfondait comme un enfant sur le sort des soldats, et la décision fracassante du conseil des ministres : Fermeture des écoles!!
Et pourquoi travailler sur la crédibilité de ce gouvernement? Pourquoi ne pas prendre avantage et essayer de se rapprocher de l'opposition en ces circonstances? Il faut juste parler de Hariri, de Hariri, et de Hariri. Tant pis. A ce stade là, plus rien n'est étonnant.
C'était le sommum caricatural de la politique libanaise: Parler pour ne rien dire.
Pour une fois, comme l'a dit un ami, je suis à fond pour que l'institution de l'armée prenne le pouvoir dans ce pays pour quelques temps
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