lundi 15 novembre 2010

Réponse de la Direction Générale de la Sûreté Publique

Avant de publier la réponse de la Direction Générale de la Sûreté Générale (dans le quotidien Al Akhbar aujourd'hui) au post précédent, j'aimerais premièrement les remercier pour avoir pris la peine de clarifier la situation vis-à-vis du CLDH.

J'ai publié il y a quelques jours de là, un communiqué de presse du CLDH qui dénonce plusieurs violations des droits de l'homme à l'encontre d'un irakien qui a été déporté à Baghdad. Les clarifications apportées par la Sûreté Générale nous affirment que cet homme qui avait bien obtenu le statut de réfugié, n'a pas été torturé contrairement aux affirmations des défenseurs des droits de l'homme mais que le traitement de son dossier avait pris trop de temps au UNHCR pour pouvoir l'envoyer dans un pays tiers et après la fin de tous les délais il fut déporté...

Le fait que la Direction Générale de la Sûreté Générale réponde à mon blog et non au CLDH (ce n'est pas un site informatif, je n'en ai nullement cette intention d'en faire une plateforme d'information, c'est plutôt un endroit où je laisse mes impressions -desfois bien subjectives- à vif sur certains sujets, combien de fois faut-il l'expliquer aux uns et aux autres) démontre plusieurs problèmes entre ONG, citoyens et Etat au Liban:

- Un manque de communication flagrant: le CLDH est le Centre Libanais des Droits de l'Homme, qui existe depuis belle lurette et qui, aujourd'hui, se redynamise. Dans n'importe quel pays au monde, les communiqués des ligues et comités de droits de l'homme sont repris et connus par l'opinion publique, sauf au Liban. La Sûreté Générale doit s'assurer de répondre aux bons interlocuteurs et non pas à des blogs de petits étudiants expatriés à qui le pays manque tant.

- Un manque de sensibilisation: Evidemment, tout le monde au Liban croule sous ses propres problèmes: entre la paupérisation, les infrastructures, le fait que même des libanais ont du mal à faire valoir leurs droits, surtout s'ils n'ont pas d'assurance médicale privée, éloigne les citoyens des violations aux droits de l'homme commises envers des étrangers sur notre sol. En effet, pour avoir lu plusieurs fois et entendu des témoignages sur la prison sous le pont de Adlieh, on ne peut que vouloir aider la Sûreté Générale à avoir plus de moyens pour gérer tous ces flux.

- Un manque de connaissance: en droits de l'homme, bien entendu. Je suis tellement heureuse que la Sûreté Générale ait bien voulu me répondre (au CLDH plutôt) mais il y a beaucoup de travail à faire vis-à-vis de toutes ces problématiques. D'ailleurs, j'en profite pour mettre à plat certaines questions qui me trottent à l'esprit:

- Comment se fait-il que le Liban n'a encore rendu AUCUN rapport de progression par rapport aux dispositions de la Convention Contre la Torture de l'ONU (attendus depuis 2001)
- Que depuis mars 2001, nous attendons le 3ème rapport du Liban du PIDCP (Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques)?
- Le 18ème rapport pour la Convention pour l'Elimination de toute forme de Discrimination Raciale depuis décembre 2006?
- Depuis juin 2005 pour le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels (PIESC)?
- Depuis décembre 2006 pour le Protocole Optionnel à la Convention du Droit de l'Enfant relatif au trafic d'enfant, à la prostitution et pornographie infantiles?

Pour plus d'informations concernant la situation du Liban au regard des droits de l'homme au niveau international:
http://www.ohchr.org/EN/countries/MENARegion/Pages/LBIndex.aspx

Nous avons une image à garder bien haute au sein de la communauté internationale, pourquoi nous faisons-nous alors autant de mal avec une question sur laquelle nous pouvons être tous d'accord? N'y a-t-il pas assez de fonctionnaires pour travailler sur ces dossiers et faire avancer le travail? Sinon, je peux postuler ???

Voilà la réponse de la Sûreté Générale, merci encore!



vendredi 12 novembre 2010

CLDH : Réfugié (UNHCR) détenu arbitrairement pendant 2 ans, torturé puis déporté

Allégations de torture d’un réfugié à l’aéroport

Le Ministère de l’Intérieur et le UNHCR incapables d’assurer la protection des réfugiés contre les pratiques scandaleuses de la Sûreté Générale

Ala As Sayad, 24 ans, réfugié irakien reconnu par le UNHCR aurait été expulsé mercredi dernier vers l’Irak, après deux ans de détention arbitraire au Liban. Pourtant la Justice libanaise avait ordonné sa libération immédiate en mars 2010.

Conduit mercredi à 6h du matin du centre de rétention souterrain de la Sûreté Générale où il croupissait depuis plusieurs mois, vers l’aéroport international de Beyrouth, en pyjama et sans ses effets personnels, Ala As Sayad aurait été placé en rétention à l’aéroport. Il résistait depuis plusieurs mois aux pressions qu’il subissait de la part de la Sûreté Générale en vue de lui faire signer son rapatriement « volontaire » vers l’Irak. Il a toujours refusé de signer ce document et il en aurait dûment notifié à l’officier de la Sûreté Générale présent à l’aéroport. Devant son insistance et son refus de retourner dans son pays, 7 agents de la Sûreté Générale l’auraient violemment frappé à la tête et sur tout son corps jusqu’à ce qu’il perde conscience. Il aurait été ensuite porté jusqu’à l’avion, dans un état semi comateux.

Le UNHCR, informé au préalable de la décision de déporter Ala As Sayad mercredi matin, n’a semble-t-il pas jugé utile de dépêcher qui que ce soit à l’aéroport pour tenter de clarifier la situation. 

Le 12 mars 2010 le Ministre de l’Intérieur Ziyad Baroud affirmait «avoir gelé toute déportation forcée de réfugiés et avoir décidé d’appliquer toute décision judiciaire de remise en liberté ». L’expulsion de Ala As Sayad au lieu de le libérer au Liban montre que le Ministère de l’Intérieur et ses services ne mettent pas en œuvre ces déclarations et se refusent toujours à appliquer les décisions judiciaires ordonnant la remise en liberté des personnes, tout comme les dispositions de la Convention contre la Torture.

Ce cas représente en effet une triple violation gravissime de la Convention contre la Torture ratifiée par le Liban en 2000 et auquel le pays est tenu de se conformer en vertu de sa constitution. 

Tout d’abord la détention prolongée de Ala As Sayad dans des conditions inhumaines en vue de le contraindre à signer des documents représente une méthode de torture couramment employée par la Sûreté Générale contre des réfugiés.

Deuxièmement, si ces faits sont avérés, la Sûreté Générale se serait rendue coupable mercredi d’actes de torture physique contre la personne de Ala As Sayad.

Enfin, l’expulsion d’une personne vers un pays où elle risque des atteintes à son intégrité physique et psychologique représente une violation de l’article 3 de la Convention contre la torture.

Beyrouth, le 12 novembre 2010. 
Centre Libanais des Droits Humains


إدِعاءات تعذيب لاجئ في المطار

إن َوزارة الداخلية ومفوضية الأمم المتحدة لشؤون اللآجئين غير قادرين على حماية اللاجئين من الممارسات المشينة للأمن العام

علاء الصياد، 24 عاماً، معترف به كلاجئ عراقي من قبل مفوضية الأمم المتحدة لشؤون اللآجئين، قد تم ترحيله يوم الاربعاء 10/11/2010 صباحاً الى العراق بعد سنتين من الإعتقال التعسفي في لبنان. علماً أن القضاء اللبناني قد أصدر قراراً بالافراج عنه فوراً في آذار 2010.

اقتيد علاء الصياد في تمام الساعة السادسة صباح الاربعاء من مركز الإحتجاز الذي يقع تحت الأرض التابع للأمن العام حيث أمضى عدة أشهر، الى مطار بيروت الدولي في لباس نومه ومن دون متعلقاته الشخصية. علاء الصياد وضع رهن الإحتجاز في المطار. 

كان يقاوم الضغوطات من قبل الأمن العام منذ عدة أشهرلإجباره التوقيع على ورقة " الترحيل " الطوعي الى العراق.
وكان يرفض دائمًا التوقيع على هذه الورقة ، وقد أبلغ ضابط الأمن العام في المطار بذلك.

أمام اصراره ورفضه بالعودة الى العراق، لقد قام 7 من رجال الأمن العام بضربه بشدة على رأسه وعلى جميع أنحاء جسده الى أن فقد الوعي. ثم نقلوه الى الطائرة. 

وبالرغم من إبلاغ مفوضية الأمم المتحدة لشؤون اللآجئين في وقتٍ سابق على ترحيل علاء الصياد، فلم تعتبر ضرورياً إرسال أي شخص من قبلها الى المطار بمحاولة توضيح الموقف.

في 12 آذار 2010، أكدَ وزير الداخلية زياد بارود بأنه قد" تم تجميد جميع حالات الترحيل القسري للاجئين وقد قرر تطبيق كل القرارات القضائية بتحرير اللاجئين" . إن ترحيل علاء الصياد بدل من اطلاق سراحه في لبنان يدل على أن ليس فقط وزارة الداخلية وأجهزتها لا تنفذ تصريحاتها إنما فهي أيضا ترفض تنفيذ القرارات القضائية بالافراج عن الناس كما كل ما ورد في إتفاقية مناهضة التعذيب. 

في الواقع تمثل هذه القضية انتهاكاً ثلاثياً خطيراً من اتفاقية مناهضة التعذيب التي صدَق عليها لبنان سنة ال 2000، و التي يتعين على البلد على الإمتثال بموجب دستورها. 

أولاً: الإحتجاز المطول لعلاء الصياد في ظروف غير انسانية من أجل إجباره على التوقيع على وثائق هي طريفة تعذيب شائعة مستخدمة من قبل أجهزة الأمن العام ضد اللاجئين.

ثانياً: إن كانت هذه الإدِعاءات صحيحة ، فإن الأمن العام مذنب بارتكاب أعمال تعذيب جسدية ضد شخص علاء الصياد .

ثالِثاً: إن ترحيل شخص الى بلد يواجه فيه تهديدات لسلامته الجسدية والنفسية تشكل انتهاكاً للمادة 3 من اتفاقية مناهضة التعذيب. 

بيروت ، 12 تشرين الثاني 2010 .
المركز اللبناني لحقوق الانسان

mercredi 3 novembre 2010

Un vrai pas vers le (faux) sécularisme d'Etat

- Le décret ministériel:
Ziad Baroud (my republican hero) a ouvert une mini-brèche en 2008 confirmant la légalité de la suppression de la case "Confession" de l'état civil libanais. Pour ceux qui ne le savent pas, la religion occupe une place primordiale au sein de notre République chérie. Aujourd'hui, on peut littéralement barrer cette catégorie grâce à une petite formalité chez le moukhtar puis au ministère de l'intérieur qui enregistre le changement sans aucune entrave. L'état civil, après cette opération, gardera la ligne consacrée à la confession مذهب mais elle sera barrée.

- Les inititatives de la société civile:
Tout a commencé avec une petite coalition d'ONG et d'intellectuels qui ont ouvert le débat sur le sécularisme et ont lancé une campagne (relativement courte dans le temps) pour encourager les citoyens à supprimer la confession de leur état civil. Je me souviens bien d'une réunion en 2008 dans les locaux de Nahwa Al Muwatiniya qui expliquait clairement le processus à suivre ainsi que les conséquences de cet acte (que nous verrons plus loin). Bref, cette vision a toujours existé dans la société par le biais de conférences et tables rondes innombrables, mais aucune mesure concrète n'avait été prise jusque là pour affirmer clairement cette demande au niveau institutionnel.

- Confessionnalisme d'Etat: essai de définition
Le confessionnalisme d'Etat est la méthode avec laquelle le citoyen n'a aucune chance de faire valoir ses droits en tant qu'individu, puisque la communauté prime dans tout. Il faut à l'avance diviser en nombre de communautés tout ce qui se rapporte à l'Etat, à commencer par les portefeuilles ministériels et les sièges parlementaires. Visiter le Patriarche à Noël, l'Ayatollah à Achoura et le Cheikh pour le Eid, c'est s'assurer un poste de haut-responsable d'Etat dans la prochaine formation. A part ça, c'est hériter de moitié pour les filles sunnites et ne pas avoir la possibilité de divorcer pour les filles maronites. C'est de ne pas pouvoir devenir ambassadeur si le quota pour les grecs-orthodoxes est déjà rempli, ou même directeur général dans les ministères. Si vous êtes Bahaii, laissez tomber, vous êtes "tellement" minoritaire que vous n'êtes jamais pris en compte même si vous excellez dans la matière des réformes d'Etat.

- Patriarche, oulémas et hommes de religion dans la construction d'Etat
Ils ont toujours été là, au premier rang. La présence et le rôle du Patriarche Hoyek lors des accords de Versailles en 1919 en dit long sur la création du Grand Liban, qui se dessinait comme la terre des chrétiens d'Orient dans la région. Oups, aucun calcul démographique à moyen et long termes n'avait été fait. "Le Liban est un message" répèteront chrétiens et musulmans libanais en chœur après la visite du pape. Il me semble qu'ils l'aient pris au premier degré, Jean-Paul II, du coup, entre message et action, une éternité s'est imposée. En tous cas, ça fait bien marré les diplomates en poste à Beyrouth, comme un ami, ce jeune consul de Colombie qui, à un certain moment de la journée Barbecue-Arak dans le sud à 10 minutes de la frontière fait un trip sur "le Liban est un message... message...", exemple:
"- Dis-moi amie libanaise, c'est quoi le message du Liban?
- Euh, la coexistance (hehehe), la tolérance (sourire cynique) etc.
- Es-tu sure que ça ne serait pas le fait de risquer sa vie tous les jours entre accidents de voiture mais qu'on s'en fout ? Hahaha
- Hahaha, oui, ici tu vis chaque jour comme si c'était ton dernier !
- Hahaha, je crois qu'il est là le message !!!!"

- Le faux rôle auto-proclamé du patriarche: Veiller à l'unité du Liban, contre-exemple édifiant:
Bien sûr, prendre partie dans une guerre fratricide est aujourd'hui analysée comme une volonté d'unir les libanais. Bien sûr! En partant de là, il est clair que le Patriarche ait son mot à dire en politique. Et de plus en plus avec le temps, parce qu'on ne devient pas sénile après 85 ans, que nenni! Le gâchis issu de ces dernières décennies efface malheureusement les luttes des anciens Patriarches. Il est bon de rappeller que les premiers chefs religieux de l'Eglise maronite ont dû se cacher dans des grottes creusées dans les vallées de Qannoubine, des années durant, pour échapper aux diverses persécutions. Plus tard, c'était (entreautres) grâce à la famille féodale Al-Khazen que des fortunes ont pu être amassées, sur le dos des paysans du Keserwan. Aujourd'hui, c'est dans l'opulence et le luxe que l'Eglise maronite évolue, surtout au gré des ventes de terrains ancestraux à des prix inimaginables et la rentabilisation des tribunaux qui permet à ces gens de nous représenter contre notre volonté et à faire des sous en plus avec.  Il est désormais certain qu'il existe une différence entre la micro-identité maronite (les habitants de la montagne libanaise et des mini-régions alentours), et l'Eglise maronite en soi. 

- La menace d'ex-communion comme une mise en garde politique:
Pour ceux qui se demandent que vient faire un Patriarche dans les affaires crapuleuses du temporel, l'évêque Bechara El Raï n'a pas hésité à monter au créneau il y a quelques temps: ex-communion pour tous ceux qui critiquent la politique de l'Eglise maronite. Parce qu'à la base, il faut comprendre que la politique n'est pas que le concert des dirigeants civils, mais aussi des bénis de Dieu. Que l'éternel qui se mêle du temporel, c'est plus que normal, évidemment !

- Conséquences sur la communauté maronite:
Déchirée? Oh non, quel blasphème!
 
- Conclusion: pourquoi il faut supprimer sa confession de son état civil:
Parce que c'est l'une des méthodes les plus fortes et les plus criantes du désespoir de la population et de son besoin de trouver un nouveau système/régime politique qui puisse tenir toutes ces petites m***** qui crient à la peur de l'épuration ethnique toutes les deux minutes. Comme ça, on t'en voudra pas parce que tu es chiite, sunnite ou maronite, mais juste parce que t'es con. Parce qu'on s'en foutra que tu sois une plus petite ou une plus grande minorité. Parce qu'il est inimaginable que tu donnes à la religion ce qui est du ressort de l'Etat républicain que tu proclames si fièrement devant tes collègues arabes. Parce que ta naissance, ton mariage, ton héritage, et le partage des terres familiales, bref ta vie, tu as bien envie que ça soit l'Etat qui en soit responsable, et non ta confession, et parce que tu ne devrais pas être obligé de te convertir à l'Eglise syriaque orthodoxe pour pouvoir divorcer juste parce que tu n'as pas assez de sous pour payer un juge maronite capable de contourner le droit canonique pour quelques milliers de dollars...

Conclusion 2: Pourquoi ce n'est pas suffisant et pourquoi le débat mérite une plus large place dans l'opinion publique

Parce que tout se gère entre hommes de religion et hommes politiques. Parce qu'il existe même un homme politique qui est aussi un homme de religion et que c'est tout de même emmerdant puisqu'on ne peut même pas le critiquer librement sans se méfier de représailles violentes. Même des hommes qui n'ont rien à voir avec la religion, et s'ils étaient un temps soit peu religieux  ils n'auraient pas amassés des fortunes avec la drogue et les armes, se targuent d'avoir défendu leur religion. Parce que ceux qui ont une vision d'eux-même en assimilation avec notre environnement sont pris pour des fous.  Ces faux-défenseurs de la Chrétienneté  et du Maronitisme ne cherchent même pas à relier leur foi avec les lieux où a vécu Saint Marron, fondateur du rite. (Bouuuh c'est en Syrie, nous on est maronites, mais on s'en fout de la tombe de Saint Marron et des Eglises en ruine même si le 9 février sa fête est une journée fériée). Quant aux autres, certains comme le célèbre Mufti Jouzou n'hésitent pas à "keffariser" ses propres co-religionnaires et à considérer ouvertement toutes les autres confessions (chrétiens et chiites), d'inférieures. Tous, TOUS, nous gardent prisonniers de ce raisonnement.
Donc, si nous voulons discuter d'une certaine vision laïque, on est d'abord descendus par les petits minables défenseurs des intérêts de rester divisés à tous les niveaux, puis carrément mis à l'écart de tout potentiel de pouvoir de la part des décideurs eux-mêmes qui préfèrent se partager le gâteau, comme toujours.
Alors même qu'on réussit à enlever notre confession de notre Etat civil, on se retrouve dans un autre problème de participation. Vu qu'on appartient plus à aucune minorité, on ne peut plus faire valoir notre place au sein de la Haute fonction publique (puisque tout est divisé مناصفة moitié moitié). Est-ce qu'on est donc condamnés à être confessionnalisés, toujours ?

يا زمان الطائفية

طائفية وطائفيك