vendredi 12 décembre 2008

Tu m'emmerdes avec ton martyr!

3 ans déjà...

Et je suis désemparée... La tristesse de t'avoir perdu se transforme en colère, la colère en rage, et la rage en emmerde.
Comme Samir, tu m'emmerdes avec ton martyr. Quand je pense à tous les évènements qui ont eu lieu depuis ta mort, je ne peux m'empêcher de sentir cette incapacité de réagir de la part des jeunes.

Le 12 décembre 2005, tu as cessé d'exister. L'on discute dans les salons et les cafés qu'on t'avait prévenu d'une attaque certaine... Quoi qu'il en soit, moins de deux mois après ton assassinat, un premier évènement vint ébranler le calme de nos rues.

Le 5 février 2006.
Le 12 juillet 2006.
Le 21 novembre 2006.
De mars à septembre 2007.
Le 19 septembre 2007.
Le 2 décembre 2007.
Le 25 janvier 2008.

Chacune de ces dates représente un évènement douloureux, la mort et l'emmerde qui s'en suit. La stabilité n'est qu'une illusion dans notre pays.

Et toi, tu restes là, figé sur la façade de ton immeuble.

Tu regardes, et tu restes figé.

Tu regardes et tu me donnes l'impression qu'il vaut mieux qu'on reste figé dans ce rêve pour l'éternité. Parce que pour un rêve, ça l'était...

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